Cette série est née d’un regard porté sur un quartier qui, boudé par les Bordelais, comporte une histoire et une partition architecturale intéressante.
Mériadeck, ancien marais asséché, transformé puis remanié au cours du XXᵉ siècle, se déploie comme un plateau : dalles, passerelles, façades en béton précontraint forment des plans superposés où s’inscrivent des rythmes visuels.
En choisissant le noir et blanc, j’ai voulu épurer la matière pour révéler le dialogue du plein et du vide — grandes surfaces planes, ruptures courbes, stries et ombres franches — et permettre au regard de percevoir la “musique” des formes.
Les silhouettes humaines, rares et discrètes, servent d’unité de mesure : elles donnent l’échelle, rappellent la vie qui traverse ces volumes.
Les silhouettes humaines, rares et discrètes, servent d’unité de mesure : elles donnent l’échelle, rappellent la vie qui traverse ces volumes.